De Moi A Vous

De retour de mes vacances en Russie, pour ne pas oublier et partager voici un post sur ces deux semaines. Le voyage peut s'intitule "le retour dans le passe", car cela faisait pres de quatre annees que je n'ai pas rendu visite a ma Russie natale. Arrivee a Moscou apres 7 heures de vol, je me suis dirrectement rendu a la garre ou je devais attendre mon train en dirrection de Nijni Novgorod. Je n'ai pu qu'apercevoir rapidement les rues de Moscou a travers la fenetre de mon taxi, pas de neige, des rues propres, des travaux partout et des centres commerciaux. Mes premiers contacts reels avec mes compatriotes ont debute a la garre. "T'aurais pas un rouble" fut la premiere phrase, d'un Mr d'un age indetermine. Puis, des tas de gens m'ont choisi pour demander de lire le prix sur leur tickets de train, l'heure, l'adresse d'un restaurant, le quai de depart et j'en passe. C'est sur, mon visage est bien russe. Etant fatiguee du voyage et d'etre un bureau de renseignement, j'ai suivi les conseils avises de ma maman et je me suis dirigee vers une salle d'attente au nom de "VIP room". "150 roubles l'heure" m'a annonce la demoiselle (5 euros). On est VIP ou on l'est pas. La salle ne debordee pas de monde, quand un salaire moyen est de 8 000 roubles par mois, on ne peut pas se permettre de telle folie. Pour seul compagnon, j'ai eu un pop, dont les revenus personels doivent etre a la hauteur d'un tel service couteux. Bon j'avoue que le cadre etait sympa, les fauteuils cofortables et pas de demandes incessantes.

Le train partait a 22 heures 35 et j'ai pu y monter dans un etat semi conscient (decallage horraire oblige) une heure avant. Les trains russes ont une forte ressemblance avec les trains chinois (pour ceux qui les connaissent), un compartiment pour quatre personnes (appele en russe koupe). C'est toujours la surprise bonne ou mauvaise, a savoir qui va etre vos collocataires durant une nuit. Nous etions que deux, un jeune homme et moi. Je n'ai pas attendu le depart du train pour faire mon lit et m'endormir. Le lendemain matin, coutume oblige, j'ai demande a l'hotesse du vagon (provodnitza) un the avec sucre et citron. Vous aller me dire, que ca vous est egale, mais la machine a the est une invention qui vaut le detour.

Le train sans une seconde de retard est arrive a la garre de Nijni a 6h24. Retrouvaille avec mes parents qui m'attendaient sur le quai avec la premiere neige. Il a d'ailleurs pas arreter de neiger durant tout mon sejour. Je dois dire que j'ai ete agreablement surprise par l'evolution des choses dans ma ville. Les immeubles ont ete renoves, des magasins ont ouverts, le centre ville ressemble vraiment a un centre ville, la neige est regulierement deblayee et les gens sont plus gentils. Les vacances ont ete bien sur tres gastronomique, j'ai retrouve tant de saveurs oubliees (gribi s kartochkoi, solenii ogurzi i kapusta, pirojki...).

Un Noel et une nouvelle annee en famille, en Russie, a Nijni, tant de choses qui m'ont permis d'avoir le sourire, le sentiment du bonheur et bien sur une forte envie d'y retourner le plus vite possible.

Dimanche apres midi, je me suis decidee d'aller flanner dasn les rues de Pekin, sans vraiment savoir ou j'allais, juste profiter du dimanche apres-midi, juste profiter du beau temps, juste profiter de l'envie d'immortaliser les rues et les gens. Cette photo a ete prise juste en bas de chez moi, pres du petit restaurant vetuste, qui a pour l'habitude d'accueillir les ouvriers du chantier avec des plats gigantesques et des prix derrisoirs. Un bus rempli de voyageur attendait son chauffeur, les gens etaient entasses a l'interieur au milieu des centaines de sac. Un papa promenait son fils pour l'occuper durant cette attente. Il m'a explique qu'il est venu a Pekin rendre visite a ses cousins et qu'au meme temps il en a profiter pour amener l'enfant a l'hopital, pour des raisons que je n'ai pas compris. Maintenant ils rentrenet dans la province du Henan, par bus. Bonne route a vous!

Que vous soyez fier comme un coq, fort comme un boeuf, têtu comme une mule, malin comme un singe, chaud lapin ou fine mouche, vous êtes tous, un jour ou l'autre, devenu chèvre pour une caille aux yeux de biche.

Vous arrivez frais comme un gardon à votre premier rendez-vous et là, pas un chat! Vous faites le pied de grue, vous demandant si cette bécasse vous a réellement posé un lapin. Le type qui vous a obtenu ce rancard, avec lequel vous êtes copain comme cochon, vous l'a certifié: «Cette poule a du chien, Une vraie panthère!"

C'est sûr, vous serez un crapaud mort d'amour . Mais tout de même, elle vous traite comme un chien. Vous êtes prêt à gueuler comme un putois, mais non, elle arrive.

Bon, dix minutes de retard, il n'y a pas de quoi casser trois pattes à un canard. Sauf que la fameuse souris, avec sa crinière de lion, est en fait plate comme une limande, myope comme une taupe, elle souffle comme un phoque et rit comme une baleine.

Vous restez muet comme une carpe. Elle essaie bien de vous tirer les vers du nez, mais vous sautez du coq à l'âne et finissez par noyer le poisson. Vous avez le bourdon, envie de verser des larmes de crocodile. Vous finissez par vous inventer une fièvre de cheval qui vous permet de filer comme un lièvre.

Vous avez beau être doux comme un agneau, faut tout de même ne pas vous prendre pour un pigeon!

Pour oublier le grand froid et la tristesse de l'hiver, ce week-end nous nous sommes refugies dans des endroits chauds. Le vendredi soir ce fut l'ouverture ou plutot la reouverture d'un bar tenu par des amis. L'evenement a attire des foules et a 22 heures il etait deja plein a craque. La popultation qui s'y trouvee etait majoritairement francaise, mais l'ambiance etait bonne et chaleureuse.
Dimanche, je suis retournee au paradis de la photo. J'ai trouve un petit bijoux, mais pour l'instant je ne peux pas trop en parle. A mon retour de Russie, j'espere que la piece manquante de cet objet sera trouvee dans quel cas, je pourrais partager avec vous cette trouvaille.

La temperature a brusquement chutee hier dans la journee. Le vent glacial que je connais si bien vient directement de Siberie. Les gens se sont transformes dans la rue en ombres floues, pressant le pas pour rentrer chez eux. Le reflexe est le meme chez tout le monde, fourrer les mains dans les profondeurs des poches, plonger le nez dans l'echarpe, et avancer la tete basse. Plus personne ne se regarde, plus personne ne fait attention. On croise les gens qu'on connait, les inconnus, peut importe. Les yeux ne voient pas grand chose, les larmes qui coulent, les joues brulent et le vent transperse tout le corps. Mes fils des ecouteurs sont devenus rigide et ne m'obeissent pas plus que mes doigts. L'esprit est preoccupe que par une seule chose, retrouver la chaleur, un espace ferme. Les lieux publics sont deserts, la ou il fallait attendre pour avoir une table, il y a l'embarras du choix. L'hiver est arrive.

Le week-end a ete bien rapide, comme tous les week-ends...Le dimanche une idee brillante m'est apparu avec un ami a moi, que d'aller a la recherche du marche de la photo, soit disant le plus repute, mais aussi le plus perdu dans cette enorme ville. 40 minutes en metro et nous voila au milieu de nulle part. L'un des quartier ne se developpe pas, des constructions a perte de vue, mais rares sont celles qui verront la fin, des gens curieux de voir une tete blonde (on en deduit que rare sont les etrangers qui ont pointe leur nez par ici). FInalement nous tombont sur le batiment recherche. Le site ne mentait pas, c'est le paradis de la photo. Des petits magasins avec tout ce que vous voulez neuf ou de seconde main, avec des prix negociables et imbattables. Pas d'acquisition pour ce week-end juste du reperage, mais le week-end prochain, je sais deja ou je passerai mon dimanche apres midi.

Il y a quelques jours j'ai assiste depuis les fenetres de mon bureau, a une scene habituelle pour ce pays, mais tellement choquante. Depuis des annees, mon bulding est entoure par un terrain vague, ou la vegetation a pris le dessus. Un terrain abandone parmis tant d'autres, dans un quartier eloigne du centre, ou les promoteurs ne sont font pas tres nombreux.  C'est la ou a trouve habrit une mere avec son fils et sa belle fille. Un cabanon, un poile a charbon et une charette a crepe qui le matin permettait aux nombreux employes d'avoir leur petit dejeuner au pied de leur bureau.

Un matin, un riche promoteur a decide de raser arbres et cabanon pour commencer une construction. Le cabanon a vole en morceaux en quelques minutes sous les pleurs desesperes de la famille. Maintenant au pied de mon immeuble, il n'y a plus de charette a crepe, mais un tas d'affaire et une veille chinoise enroulee dans les couvertures, qui ne quitte plus son lit de fortune.

On passe devant tous les jours, matin et soir, en jetant des coups d'oeuil sur cette injustice, impuissant.  Les etrangers de longue date habitant en Chine, me diront des histoires comme celle la, il y en a des milliers, ce n'est pas une raison pour ne pas en parler. 

Je vous fais part de la creation d'un nouveau blog, sans mots ou avec tres peu, mais avec des photos. Deux photos a chaque fois sur le meme theme. J'ai du mal a trouver des titres pour chaque selection, si vous avez des idees, laisser des commentaires.

www.dinachvikert.canalblog.com

A la suite de l'achat de mon nouvel appareil photo, j'ai cree une gallerie et voice l'adresse:

http://picasaweb.google.fr/dina.hivert

Un site sympa quand l'humeur n'est pas la...

www.viedemerde.fr